La réponse d’Obaidullah à la lettre d’Omar ibn Sa’ad.
Ibn Ziyad dans la réponse à la lettre d’Omar ibn Sa’ad avait écrit : « Demande à Hussein ibn Ali (as) ainsi qu’à tous ses compagnons, de prêter allégeance à Yazid. S’ils le font, alors nous écrierons notre avis… ! »[1]
Lorsque la lettre d’ibn Ziyad parvint aux d’Ibn Sa’ad, il avait dit : « J’imagine que Obaidullah ibn Ziyad ne sollicite pas le salut et la paix »[2].
La respectabilité et l’intransigeance, l’attitude de l’imam Hussein (as) face à la lettre d’ibn Ziyad.
Omar ibn Sa’ad, avait envoyé la lettre d’Obaidullah à d’imam Hussein (as)[3].
Et l’imam (as) avait dit, « Je ne répondrai jamais à cette lettre d’ibn Ziyad, est-ce qu’il aura une fin supérieure à la mort ?! Heureux celui qui meurt ainsi ! »[4],[5].
La réponse de l’imam Hussein (as) à Qays ibn Ash'ath par rapport à la demande d’allégeance à Yazid.
Ce jour, Qays ibn Ash'ath (l’une des figures marquantes et désagréables de la tragédie d’Achoura), avait dit : Ne veux-tu pas te ranger sous le drapeau de ton cousin (Yazid) !? Tu auras ce que tu aimerais avoir et en eux tu ne verras pas le moindre petit mal[6] !
L’imam Hussein (as) avait répondu : Tu es le frère de ton frère (tu es comme ton frère Mohammad ibn Ash'ath qui avait assassiné Muslim à Kuffa). Est-ce que tu veux que les Bani Hachim te réclament le prix du sang de Muslim ibn Aqil ? Non ! Par Dieu, je ne m’associerai jamais avec eux et je ne me soumettrai jamais à eux comme un esclave. (Ou je ne m’enfuirai pas) »[7].
Puis l’imam (as) poursuivit : Ô serviteurs de Dieu ! Je me refuge en mon Seigneur et qui est aussi le vôtre au cas où vous voulez me lapider et me tuer »[8]. Ensuite, il ajouta : « Je demande refuge en mon Seigneur et qui est aussi votre Seigneur contre tout arrogant et orgueilleux qui ne croit pas au jour du jugement. »[9],[10]
Le ralliement des rangs de l’imam Hussein (as) par Kenana ibn Ateeq à Karbala.
Kenana bin Ateeq, était un ascète et un lecteur du coran. Il s’était présenté devant l’imam (as) le 4ième jour du mois de Muharram à Karbala et avait rallié les rangs de la petite armée de l’Imam Hussein (as).[11]
[1] Achoura, ses racines, ses motivations, ses évènements et ses conséquences, p. 386.
[2] Ibid.
[3] Ibid, p. 387.
[4] Akbaarul-Tawaal, p. 253.
[5] Achoura, ses racines, ses motivations, ses évènements et ses conséquences, p. 387.
[6] Ibid, p.419.
[7] Al-Irchad, p. 450.
[8] Sourate 44, La fumée (Ad-Doukhân), v. 20.
[9] En utilisant la Sourate 40, Celui-Qui-Pardonne (Al-Ghâfir), v. 27. Dans cette sourate, au lieu du mot " أعُوذُ " on retrouve plutôt le mot " انِّي عُذْتُ".
[10] Achoura, ses racines, ses motivations, ses évènements et ses conséquences, p. 419.
[11] Ibid, p. 433.