Avec la caravane d’imam Hossein

Avec la caravane d’imam Hossein


Le premier jour de l’an 61 après l’hégire imam Hossein arrive à Qasr Bani Maqâtil, un point d’arrêt pour les caravanes près de Koufa‌

Le premier jour de l’an 61 après l’hégire imam Hossein arrive à Qasr Bani Maqâtil, un point d’arrêt pour les caravanes près de Koufa. L’imam vit que qu’une tente avait été dressée et il demanda à qui elle appartenait et on lui répondit : à Obeydollah Ibn Ja’far Jo’fî. Imam envoya Hajâj Ibn Masroûq l’appeler : Allah t’a accordé de la dignité si tu peux le reconnaitre ! Hossein Ibn Ali est venu ici et sollicite ton assistance. Obeydollah dit :  Je jure par Dieu que je suis sorti de Koufa uniquement par crainte que Hossein n’y vienne et que je m’y trouve car j’ai vu beaucoup de gens s’apprêter à lui livrer bataille. Et comme je sais que Hossein sera inévitablement tué dans cette guerre et que je ne sois pas à mesure de l’assister. Donc, je ne veux pas qu’il me voit et je ne veux pas le voir.

Hajâj revint et informa imam qui se leva et se rendit en personne vers la tente d’Obeydollah. Après avoir loué Dieu il dit : « ô fils de Horr ! Les gens de ta ville (Koufa) m’ont adressé des lettres dans lesquelles ils affirment leur engagement à m’aider et m’assister. Ils se sont engagés et m’ont demandé de venir là-bas. Je suis venu et je constate que les choses sont contraires à la réalité. Je t’invite à aider la famille du prophète. Si nous reprenons notre droit Dieu merci, et s’ils ne restituent pas notre droit et nous opprime, sois parmi ceux qui nous assistent ». Obeydollah s’excusa et dit : Je te prie de m’épargner cela car j’ai trop peur de la mort. Prend mon cheval que voici, c’est un bon cheval. Imam se tourna vers lui et dit : « Je n’ai ni besoin de toi, ni de ton cheval. Comme tu ne nous assiste pas, par d’ici pour ne pas entendre mon appel d’aide, car je jure par Dieu celui qui entend mon appel d’aide sans répondre, Dieu le jettera en enfer »

C’est dans ce même point d’arrêt que Omar Ibn Qeys Mashriqi vint voir l’imam accompagné de sont cousin. Il posa une question à l’imam. L’imam lui demanda : « es-tu venu m’aider ? Non, répondit-il, car je suis père d’une nombreuse famille et aussi les gens m’ont confié beaucoup de camelotes ; je ne sais pas comment se terminera cette situation. Ce n’est pas bien que les gens perdent leurs biens qu’ils m’ont confiés ! Son cousin répéta presque la même chose. Imam leur dit : « Partez et ne restez pas là pour entendre mon cri et voir ma mine noircie car celui qui entendra ma voix et verra ma mine noire sans m’aider, Dieu a le droit de l’envoyer en enfer ! »

Venu de Koufa, Anas Ibn Hârith Kâhili avait reçu l’appel d’imam Hossein par le biais de Horr Ibn Jo’fi ; il avait rej o i nt. C’était un honorable vieillard qui avait aussi assisté le noble messager dans la bataille de Bard et Honeyn. Anas avait entendu le messager de Dieu dire : « Mon fils (indiquant imam Hossein) sera assassiné dans une contrée appelée Karbala. Quiconque vivra jusqu’à cette époque doit l’aider ». Imam le félicita et il se j o i nt à la caravane.

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