Lors de la rencontre avec le vice-premier ministre, le vice-président de l’assemblée nationale et l’ambassadeur de la Hongrie en Iran, l’Ayatollah Makarem Shirazi a déclaré : « Nous avons de bons souvenirs de la Hongrie et il n’existe aucun point sombre dans l’histoire des deux pays ». Il a ensuite évoqué : « Aujourd’hui le monde est devenu presque comme une maison sur la base des relations entretenues. Si les habitants de cette maison s’unissent sincèrement et amicalement cette maison sera édifiée. Si au contraire ce sont les divergences qui règnent, cette maison sera détruite ».
Son éminence rappelle : « je me souviens de deux phrases du président de l’assemblée nationale de la Hongrie lors de notre rencontre l’année dernière. Il déclarait dans la première phrase : « le terrorisme est devenu un problème insolvable pour l’Europe » ; Nous disons qu’il n’existe pas de problème sans solution. . Ici il existe trois voies de solution à adopter : brûler les racines de la pensée terroriste, le dialogue politique et s’attaquer aux criminels. Si les trois solutions sont appliquées ensemble le problème du terrorisme sera certainement résolu ».
L’Ayatollah Makarem Shirazi a souligné : « Nous avons organisé ces dernières années à Qom des congrès sur le danger des radicalistes et des terroristes avec la participation de plus de 80 hautes personnalités venues de partout. Un grand congrès dont l’unanimité des participants affirmaient que le terrorisme n’a pas sa place dans l’Islam ». Il explique : « Je suis consterné par les déclarations des Etats-Unis qui donnent l’impression de combattre le terrorisme et désigne en même temps Daesh dans sa radio sous l’appellation de « Etat islamique ». Daesh n’est pas un Etat islamique et n’est pas islamique. Tous les savants sont unanimes que ce groupe n’appartient pas à l’Islam.
Son éminence précise : « Malheureusement certains problèmes politiques font à ce que l’Islam se retrouve mêlé à ce groupe ; or l’Islam est une religion de miséricorde, d’amour et de cohabitation avec toutes les religions. Raison pour laquelle il ne faut pas perdre espoir sur l’éradication du terrorisme. Si certains pays ne collaboraient pas avec eux, ils auraient déjà été déracinés ».
Daesh et le terrorisme représentent une menace pour la planète et non le monde islamique uniquement. Donc tout le monde doit sincèrement conjuguer les efforts pour en finir avec le terrorisme.
Après avoir cité la deuxième phrase du président de l’assemblée nationale hongroise lors de la rencontre de l’année dernière, son éminence a ajouté : « Nous ne devons pas repartir les terroristes en bons et mauvais. Le terrorisme est mauvais partout et menace tout le monde. Elle ôte la sécurité au monde ». Malheureusement, explique-t-il, les problèmes politiques ont conduit à la culture de l’islamophobie où on fait passer l’Iran comme partisan du terrorisme dans les médias étrangers. Pourtant notre pays est au premier rang de la lutte contre ces groupuscules.
Son éminence continue : « Nous avons organisé des congrès avec pour thème la lutte contre le terrorisme. Quelque chose d’unique dans le monde et des livres composés de collection d’articles ont été publiés ».
Son éminence mentionne : « Nous avons organisé des congrès contre le terrorisme dans d’autres pays et nous sommes prêts à organiser de pareils congrès en Hongrie »
Son éminence déclare : « la lutte contre le terrorisme est un problème humain, il est réel et tout le monde est responsable face à cela. Nous devons œuvrer pour que les générations après nous ne souffrent pas de ce problème ».
Il conclue : « Nous espérons que vous serez porteur de ce message de la part de l’Iran dans votre pays. A savoir ce que vous voyez en Iran est très loin de ce que les médias occidentaux propagent sur ce pays. Et si cela est bien communiqué on peut mieux agir ».