Importantes recommandations de son éminence aux commémorateurs et aux prédicateurs husseinites du mois de Moharram.

Importantes recommandations de son éminence aux commémorateurs et aux prédicateurs husseinites du mois de Moharram.


Les ennemis essayent de s’immiscer dans ces cérémonies pour lui donner une coloration superstitieuse et ils s’accrochent particulièrement sur la flagellation.‌

Au Début de son cours supérieur de fiqh ce mercredi matin dans la Mosquée al-A’zam de Qom son Eminence l’Ayatollah Makarem Shirazi a donné quelques importantes recommandations aux prédicateurs et commémorateurs du martyr de l’imam Hossein (a.s) pendant le mois de Moharram. Précisant que c’est l’occasion de transmettre les connaissances des Ahl-ul-bayt (a.s) il souligne : « L’Achoura et la commémoration du deuil du maitre des martyrs ont beaucoup d’effet et la grandiose exposition des œuvres de l’école idéologique en est un ».
L’Ayatollah Makarem Shirazi déclare clairement : « Les journées de Moharram sont des meilleures occasions qui se présentent aux prédicateurs pour renforcer les croyances et accomplir leur mission religieuse. Il conseille à tous les prédicateurs de profiter au maximum de cette occasion de Moharram : « Une importante partie de la révolution islamique s’est fixée au moment de l’Achoura. Nous n’avons pas oublié les marches organisées le neuvième et le dixième jour de l’Achoura à Téhéran et dans d’autres villes.
Soulignant que la victoire de la révolution islamique fut acquise à l’ombre d’Achoura, L’Ayatollah Makarem Shirazi déclare : « Bientôt de petits groupes de prédicateurs avec le minimum de moyen seront dépêchés dans différents coins du pays pour inviter les gens à la purification et la bienfaisance et ils s’emploieront à promouvoir les enseignements des Ahl-ul-bayt (a.s) ».
Dompter les cœurs, dit-il, est le troisième effet de l’Achoura : « Tous les groupes et fractions ont de l’amour pour l’imam Hossein (a.s) et même les Sunnites et les non musulmans assistent à l’Achoura et cela peut contribuer à renforcer l’unité.
Son éminence ajoute : « Les ennemis essayent de s’immiscer dans ces cérémonies pour lui donner une coloration superstitieuse et ils s’accrochent surtout sur la flagellation ».
L’Ayatollah Makarem Shirazi déclare : « Quand les média étrangers veulent parler de la commémoration de l’Achoura ils montrent d’abord les images de flagellation pour susciter le dégout chez les gens ».
Il explique : « les conditions aujourd’hui sont telles qu’on brandit la flagellation comme une preuve contre l’Achoura. Certains croient que marcher sur les braises ardentes fait partie des cérémonies. D’autres roule à poil sur des morceaux de verre ».
Son éminence recommande : « chers frères ! Il faut éviter ce genre de pratique. Exprimer la passion sous cette forme n’est pas dans l’intérêt de la commémoration du martyr de l’imam Hossein (a.s). L’expression d’amour et d’attachement doit être teintée de discernement pour prévenir ce genre de problème ».
L’Ayatollah ajoute : « Les orateurs et les narrateurs doivent tirer leur inspiration des livres fiables pour animer les assises. Il ne faut pas évoquer des fictions et de superstitions sur les chaires et dans les épopées. Ce genre de pratiques donne une autre image de l’imam Hossein et de l’histoire de l’Achoura ».
Son éminence a exprimé son indignation pour ces choses qu’on évoque parfois par ignorance dans les assises et qui ternissent l’image de la religion et l’école idéologique et suscitent même la honte.
Il mentionne : « il faut purifier l’Achoura de tout ce qui peut altérer son image ». Il insiste sur le fait que c’est une nécessité : « Ne les laissons pas nous arracher ce grand trésor ».
Son éminence rappelle : « La commémoration de deuil de l’imam Hossein et l’Achoura ne concernent pas seulement le passé. La pérennité de cette mémoire est ce qui contrarie plus l’ennemi et le slogan « loin de nous l’avilissement » est scandé pour la lutte contre les ennemis ».
Montrant que le mouvement de Karbala est un vrai modèle sur lequel il faut toujours tirer les exemples, l’Ayatollah révèle : « Les cérémonies en mémoire de l’imam Hossein sont de vrais obstacles devant les intérêts illégaux des impérialistes. Ce qui fait qu’ils emploient tous les moyens détourner les objectifs de ces cérémonies ».
Récemment, dit-il, ils s’en sont pris au Coran, le livre écrit, comme une défaillance contre le Coran. Ils ont diffusé ce livre sur la toile et beaucoup de médias étrangers ont manœuvré dessus longtemps.  
Il ajoute : « Quand ce livre est tombé entre mes mains, j’ai regardé et j’ai dit que son auteur était un illettré et tout ce qui est mentionné dans ce livre n’a vraiment pas de sens ».
L’ayatollah Makarem affirme : « ceux qui été frappé par l’islam s’en sont pris à ses racines croyant naïvement qu’ils pouvaient anéantir le saint Coran. Or, la grandeur du saint Coran est telle qu’il peut balayer toutes ces choses d’un revers de main ».
Evoquant la nécessité de défendre le saint Coran, la religion, Achoura, le clerc et les séminaires islamiques il préconise : « Les séminaires islamiques doivent être actifs, distinguer les problèmes de l’heure, et accomplir leurs devoirs. Nous espérons que les prédicateurs sensibilisent les gens sur les complots des ennemis afin de mobiliser autour du drapeau de l’imam Hossein ».
Je prie pour tous les orateurs, les moniteurs et les participants aux cérémonies de deuil de l’imam Hossein. Tout le monde à cette époque est tenu de bien accomplir son devoir ».

 

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