Il n’y a aucun doute que la vie de l’imam al-Ridhâ (a.s) présente plusieurs facettes. La plus importante est celle qui tourne autour de sa vie culturelle et intellectuelle par rapport à la défense de la pensée islamique contre les lourdes attaques des différentes sectes et écoles idéologiques orientées contre les fondements et les branches de l’Islam durant cette époque. Une étude de ces enseignements intellectuels et point de vu tels que expliqué par l’imam Ridhâ (a.s) peut être vraiment très utile pour nous aujourd’hui, plus particulièrement cette environnement et cette atmosphère dans lesquels nous vivons. Nous pouvons tirer de ses enseignements plusieurs éléments valables et utiles pour l’orientation et nous pouvons également copier la méthodologie employée par $ pour affronter les diverses idées véhiculées par les sectes et écoles idéologiques.
Facteurs ayant abouti à l’émergence des califes Abbassides
Avec le soulèvement des iraniens et Khorasan sous le règne d’Abou Mouslim, les Omeyades furent finalement évincés.(1) et c’était la fin pour eux.
Les Abbassides émergèrent grâce au slogan «rechercher la satisfaction de la famille de Mohammad (ç) », un slogan scandé par toutes les révoltes populaires et islamiques engagées contre le califat des Omeyades. Ils exploitaient ce slogan pour mobiliser le peuple en faveur de leur leadership et dans le but de renverser le régime Omeyade. En dépit de ce slogan, les Abbassides n’avaient pas tardé à révéler leur vrai visage, leur nature diabolique de la même manière qu’ils avaient établi leur autorité d’une manière prompte.
Ils avaient commencé à régner de la même manière que les Omeyades régnaient et pire même ils les avaient surpassés en tyrannie, brutalité et oppression. Les Musulmans avaient finalement vite découvert leur vraie nature et avaient engagé ensuite des nouvelles révoltes contre ce groupe tyrannique implanté. Ceci était particulièrement vrai en Iran où Abou Mouslim s’était déjà révolté une fois contre les Omeyades.
Ma’moun et sa haine contre les Ahl-ul-Bayt (as) dissimulée sa politique sous le slogan de la quête de connaissance.
Lorsque Ma’moun devint le calife de la dynastie Abbasside, il acquit un vrai pouvoir et une aptitude politique en combinant à la fois la ruse et la sévérité. Pour éviter toute forme de révolte, il déplaça rapidement sa capitale de Bagdad pour Khorasan. Ainsi, il voulait contrer de plus près toute éventuelle rébellion et ôter toute possibilité d’émergence aux mouvements d’insurrection. (2)
En même temps, il savait parfaitement que le peuple désirait que l’imam Ar-Ridha (as) soit le potentiel leader de ce mouvement révolutionnaire. Ainsi, pour neutraliser ce danger, il obligea l’imam à venir à Khorasan avec la soit disant intention de vouloir faire de lui son successeur. La vraie raison que dissimulait cette initiative était en réalité de pouvoir garder un œil sur l’imam de plus près et aussi faire croire aux révolutionnaires que ce n’était plus nécessaire de se soulever du moment où leur but était réalisé et que l’imam était à ses côtés (3). Lorsque nous examinons l’islam, il est clair que la religion encourage la quête de connaissance. En suivant cette question de connaissance, les musulmans avaient commencé à traduire divers textes en d’autres langues. On trouva certains de ces textes en Grèce et d’autres étaient originaires d’Egypte, d’Iran et parfois de Rome. Ces textes avaient été tirés de leurs langues originales et traduit dans un langage commun au monde musulman à savoir l’arabe. Ces textes avaient accélérés le processus du progrès intellectuel et scientifique qui était en train de prendre place dans la communauté musulmane.
La réalité inquiétante ici est que certains des traducteurs de ces textes appartenaient à certaines sectes radicales à l’égard des autres religions telles que les zoroastriens, les sabéens, les historiens, les brahmines, etc…Ces traducteurs étaient occupés à traduire ces textes des langues telles que le persan, le syriaque, l’indou et le latin vers l’arabe. Certains et non tous ces individus avaient des pures intentions dans leurs travail et divers d’entre eux essayaient de « pêcher en eau trouble »
Leur intention à travers ces traductions était d’insérer beaucoup de concept non islamique dans la communauté musulmane. Espérant ainsi que leur idéologie puisse gagner en crédibilité. Certains essayaient même de propager des idéologies corrompues parmi les musulmans dans le but de répandre la corruption à leur avantage. Dans tous les cas, plusieurs idées non islamiques avaient été traduites et répandues dans certains livres soit disant scientifiques d’autres nations. Avec le temps, ces idées s’étaient répandues et commencèrent à avoir de la crédibilité auprès des musulmans plus particulièrement chez les jeunes naïfs.
Dans un tel environnement, Ma’moun avait organisé une série de débat dans lequel l’imam Ridha (as) avait été invité à partir dans le but de répondre à certaines de ces idées intellectuelles et questions religieuses qui se posaient. Ma’moun avait des intentions nuancées à travers cette initiative. Et cela incluant des choses telles que se faire un nom lui-même en tant que propagateur des sciences, détourner l’attention du peuple pour qu’il ne s’intéresse pas à plusieurs préoccupations politiques et sociales. Attirer l’attention de ces savants vers le califat. En soit, ces débats étaient organisés dans le but de renforcer les fondations du gouvernement de Ma’moun. Au même moment, l’atmosphère intellectuelle et les différentes questions de cette époque qui fourmillait dans la tête des musulmans avaient rendu plus lourde encore la responsabilité de l’imam Ridha (as). L’imam avait compris la situation mieux encore et il savait parfaitement que la situation était plus dangereuse. Avec tout cela, l’imam engagea une véritable révolution intellectuelle pour neutraliser tous ces dangers. A travers ces mouvements, il réussit à préserver les enseignements islamiques authentiques et sauver les musulmans de l’égarement.
L’établissement des assises intellectuelles dans le but de faire comprendre l’imamat
Selon les faits historiques, Ma’moun avait contraint l’imam à devenir l’un de ses successeurs pour le califat dans le but de légitimer et établir son propre pouvoir et sa position. C’est une histoire à part avec tous ses détails…Dans tous les cas, l’imam avait contraint de quitter Médine pour la ville de Toûs dans la région de Khorasan en Iran.
Dès l’arrivée de l’imam dans la ville, Ma’moun organisa une série de débats dans lesquels tous les grands savants musulmans et non musulmans de l’époque avaient été conviés. (4). Il faut mentionner que l’ostensible raison (comme le déclare Ma’moun de ce débat était de prouver que l’imam Ridha (as) n’était pas digne pour être l’imam et guide de la communauté. Bien qu’ils existaient d’autres motivations, on peut considérer celle-ci comme la principale qui animait les actions de Ma’moun à travers l’organisation de ces débats. Ces raisons se présentent comme suit :
1 – Dégrader et réduire la valeur du statut de l’imamat
Ma’moun cherchait à dégrader la position et le statut de l’imamat aux yeux du peuple, plus particulièrement aux yeux des iraniens qui avaient un incroyable attachement vis-à-vis des Ahl-ul-bayt (as) et considérer que c’est eux qui étaient habileté à être les guides de la communauté.
2 – Ternir l’image de l’imamat
La promotion de la version séculaire de l’islam
Comme seconde intention, Ma’moun voulait également limiter l’autorité dans un cadre purement intellectuel pour graduellement l’exclure de tous ce qui était relatif à la politique. Il voulait donner l’impression aux gens que l’imam n’était apte qu’à la gestion des affaires intellectuelles, qu’il n’était pas un homme politique. Dans cette voie, il essayait déjà de dissocier la religion de la politique dans le but de sécuriser son propre pouvoir et son autorité.
3 – Couvrir les faiblesses de son gouvernement
Comme 3ème but, Ma’moun essayait de poursuivre sa politique en essayant d’utiliser ce débat comme appât pour distraire les gens et couvrir ainsi la possibilité d’agir dans craindre le moindre soulèvement et la moindre opposition contre son gouvernement.
Une réflexion sur les sens des débats scientifiques de l’imam Ridha (as)
Bien que l’imam Ridha (as) ait assisté à différents dans sa vie, sept s’illustrent comme les plus importantes avec plus de significations que les autres :
1 - Le débat avec le catholique (Jathliq)
2 – Son débat avec Exilarch (Ra’as Al Ja’loud)
3 - Son débat avec Herbès le grand
4 – Son débat avec Imrane le Sabéen (5)
Ces quatre débats eurent lieu dans l’une des réunions organisées en présence de Ma’moun. En plus, il y avait beaucoup d’autres grands savants et notables présents.
5 – Son débat avec Souleymane Marwazi (6) qui avait été organisé dans une réunion indépendante avec Ma’moun et quelques grands officiers.
6 – Le débat avec Ali ibn Mohammad Jahm (7)
7 – Le débat avec les leaders des différents groupes religieux à Basra. (8)
Tous ces débats étaient profonds en nature et même jusqu’aujourd’hui, après plus de 1200 ans, ils illuminent encore l’éducation supérieure. Cela est vrai à la fois en terme de leur contenu et aussi des méthodes employées dans ce débats. Essayons un peu de voir en détails ce sur quoi les débats portaient :
Les débats avec le catholique (l’un des grands savants chrétiens de l’époque)
Lorsque l’imam Ridha (as) pénétra dans le Hall dans lequel était assis Ma’moun, celui-ci ordonna à Fadhl Ibn Sahl (son vizir particulier) (9) de réunir Herbès Akhbar (le leader des zoroastriens) (10), le catholicos (le grand leader des chrétiens), l’Exilarch (un grand leader juif) Nestouss Roumi, le romain (un autre grand leader chrétien), des leaders religieux sabéens et aussi un bon nombre d’autres théologiens pour débattre de certaines questions avec l’imam. Après que ces personnes furent réunies, l’imam prit la parole : «Ô chrétiens ! Si vous voulez, je peux m’appuyer sur votre Bible (l’évangile) pour discuter avec vous…
C’est à ce moment que Catholicos demanda : «Parles-nous des disciples de Jésus (as), le fils de Marie : Combien étaient-ils ? Et combien de savants étaient-ils tels que relatés dans la Bible ? L’imam lui dit : «tu poses la question à quelqu’un qui est plus avisée et savant. Il dit : «ses disciples étaient au nombre de douze, le plus savant parmi eux était Luc. En terme de grand savant chrétien, il y en avait trois : (Jean le grand) de la contrée de Baqhl et un autre Jean de Ciserium, et Jean de Dialem de Rajaz (connu sous le nom du «prophète (ç), les Ahl-ul-bayt (as) et leur nation) c’était le dernier apôtre qui avait communiqué la bonne nouvelle concernant le prophète (ç) de l’islam au peuple de Jésus et aux israéliens.
A ce moment, Exilarch, le leader des Sabéens, Herbès Akhbar et Nestouss le Romain confirmèrent ce que l’imam Ridha venait de leur révéler. A la fin, catholicos déclara à l’imam : «Nous connaissons ce que vous avez mentionné à partir de la Bible Injil (l’évangile)
L’imam commença à répondre à d’autres questions et il leur expliqua comment la première bible avait été perdue et comment quatre personnes avaient essayé de la réécrire
Il s’agit de Luc, Jean, Mathieu et Marc. C’est plus ou moins le même livre que les chrétiens ont entre les mains aujourd’hui. L’imam présenta également quelques contradictions qui apparaissaient dans les paroles de Catholicos. A la suite de ce débat avec Catholicos, l’imam Ridha (as) avait également eu à débattre sur plusieurs sujets avec Exilarch le leader des Sabéens, Herbès Akhbar et Nestou le Romain (plus particulièrement avec Imrane le Sabéen qui était un sémi-matérialiste). Il répondit à leur question en s’appuyant sur leur livre de Base.
Le débat de l’imam Ridha avec Imrane le Sabéen
L’imam avait également eu un débat avec Imrane le Sabéen (11) et c’est l’un des débats particulièrement importants puisqu’il traitait des sujets pertinents sur la théologie, le théisme et des points comme l’essence d’Allah, ses attributs et cela avait contribué à résoudre diverses préoccupations qu’Imrane le Sabéen avait soulevées sur ces problèmes. Lors de ces débats, l’imam avait expliqué le concept de « la création à partir de l’absolu néant » la providence divine, la volonté divine, et il montra surtout que tout cela était une même réalité avec trois différents titres ; il commença d’abord par expliquer le concept de la création à partir de rien) dans le monde de l’existence et il est intéressant de noter que l’imam explique que le premier acte de Dieu par rapport à la création à partir du néant était de créer les lettres de l’alphabet à partir desquels tous les mots furent composés. L’imam explique que ces lettres prises individuellement n’ont aucun sens et c’est uniquement lorsqu’on les combine qu’ils prennent n’importe quelle signification.
Imrane le sabéen demandait constamment à l’imam d’avantage des explications et l’imam ne se lassait de lui apporter des réponses auxquelles il aspirait. A la fin du débat, l’imam dit : «As-tu bien saisis ces concepts ? Imrane répondit : «Oui ! J’ai bien compris et j’atteste sincèrement qu’Allah est tel que tu le décris et il est l’unique Dieu…J’atteste également que Mohammad (ç) est son serviteur et qu’il a été envoyé pour nous guider sur le droit chemin. Il se tourna vers la Qibla, se prosterna et devint musulman. Tous ceux qui étaient dans la salle étaient vraiment plongés dans la stupéfaction.
Le débat de l’imam avec les adeptes de diverses écoles idéologiques à Basra.
Selon ce qui ressort d’une tradition détaillée rapportée par Qoutb Al Rawandi dans son livre Al Khara’ij lorsque les flammes de la sédition régnaient dans la ville de Basra (en Iraq), la cité s’était transformée au fil du temps en une base pour diverses sectes et écoles idéologiques. L’imam avait alors jugé nécessaire de neutraliser le danger orchestré par cette sédition et il avait alors voyagé pour Basra et avait engagé le débat avec diverses sectes et écoles de pensées qui y existaient. Il finit par les inviter tous dans un même endroit y compris les chrétiens et les savants juifs. Sans également oublier les savants d’autres groupes. Il commença alors à présenter comment la Bible la bonne nouvelle de la venue du prophète Mohammad (ç) et comment plusieurs chapitres de la Thora et des psaumes annonçaient la même bonne nouvelle.
L’imam s’adressa ensuite aux musulmans qui étaient présents dans l’assise et leur dit : «Ô Peuple ! N’est-ce pas celui qui parle aux gens selon leurs livres sacrés qui est plus juste que n’importe quel individu ? Les musulmans répondirent : «oui » L’imam continua : «Sachez que l’imam légitime et le successeur du prophète Mohammad (ç) ne peut être que celui qui continue à répandre les bases de ses enseignements et le rang de l’imamat appartient à celui qui peut seul débattre avec toutes les nations et diverses religions sous la base de leurs livres.
Il satisfait les chrétiens à travers leur Bible, les juifs à travers leur Thora et les musulmans sous la base de leur Coran. C’est celui qui parle couramment toutes les langues et qui parle à chaque peuple dans son dialecte.
En plus de tous cela, il est le plus pieux et complètement infaillible et incorruptible. Il est celui qui est juste, qui craint Dieu, sage, gentil, il pardonne, il est affectif, véridique, sympathique, droit, sincère, et très habile pour la gestion des affaires. Ainsi, l’imam venait de montre au peuple de Basra la validité de l’imamat et il avait fermé toutes les portes ç ceux qui refusaient de croire en ce précepte fondamental de l’islam.
Dernier mot : Leçon pratique sur la vie de l’imam Ridhâ (as)
1 – De manière générale, les débats de l’imam Ridha (as) avec les membres d’autres religions était premièrement concentré autour du monothéisme. Quand il débattait avec Exilarch (le grand savant juif), il parlait de en fonction de l’invalidité de la croyance en la divinité de Jésus (as) et comment les libres de bases des chrétiens annonçaient la venue du prophète (ç) de l’islam. Dans son débat avec le leader religieux des Zoroastrien, l’imam parla de la justice et du caractère unique d’Abdallah. Dans son débat avec Souleymane Marwazi (un savant de la théologie scolastique), l’imam expliqua le concept de la providence et de la connaissance divine ainsi que toute l’omniscience et l’omnipotence d’Allah. Il parlait également de la volonté et des actions d’Allah dans le même débat et aussi du monothéisme et des lois divines telles que le Bad’â (12).
2 – Le débat de l’imam Ridha (as) n’est pas seulement historique et n’appartient pas au passé, ces connaissances continuent jusqu’à nos jours et peuvent être utiles pour nos contemporains et de l’époque à venir.
3-Il faut noter qu’à cette époque-là, il n’y avait pas les masses médias comme c’est le cas aujourd’hui. Si les médias que nous avons aujourd’hui existaient à cette époque, l’imam aurait exploité ces débats organisés par Ma’moun pour répandre les enseignements islamiques authentiques pour défendre la religion. E c’est grâce à ces débats importants et assises que les informations les concernant ce seraient vite répandues dans tous les pays musulmans. Dans cette voie, l’imam Ridha (as) avait non seulement soumis à l’échec le plan de Ma’moun, cependant, il avait également réussi à préserver la communauté musulmane de cette qui se trouvait vraiment dans une situation critique à cause des raisons mentionnées ci-dessus et qui étaient aussi visée par plusieurs sortes de déviation.
4- La méthodologie de l’imam dans ses débats avec les membres d’autres religions et d’autres écoles idéologiques est quelque chose pleine de valeur et de leçon pour nous. La première leçon qui s’en dégage est le fait d’apprendre comment on peut débattre logiquement avec d’autres religions et d’autres écoles idéologiques. C’est l’élément le plus important lorsqu’on traite avec les gens qui appartiennent à différents courants idéologiques. En plus, nous devons comprendre que lorsqu’il y a un conflit entre deux parties, il faut utiliser la logique pour résoudre le problème. Malheureusement, aujourd’hui, nous constatons que certains groupes font rapidement recours aux armes pour combattre les autres. Les musulmans doivent s’abstenir de ses battre et ils ne peuvent utiliser le combat comme dernière option dans de pareilles situations. Le dialogue et la logique peuvent contribuer à résoudre des problèmes de manière pacifique.
5 – la logique de l’islam montre aussi qu’il est possible de dominer sur les autres religions et idéologies/ pour cette raison que lorsque nous analysons l’histoire de l’islam, nous trouvons qu’il y a toujours eu de l’espace pour que les autres exposent leur idéologie et même les athées avaient la possibilité d’exprimer leur croyances publiquement. La liberté d’expression a toujours existée au sein des musulmans tout au long de l’histoire.
6 – Les savants musulmans doivent prendre conscience et être vigilants par rapport à la prolifération des différentes sectes et écoles idéologiques qui existent à leur époque. Ils doivent être capables d’utiliser la logique et les arguments rationnels pour discuter avec eux dans le but de démontrer la suprématie de l’islam sur les autres idéologies.
7 – Ces savants doivent maitriser plusieurs langues. Ainsi, ils pourront discuter avec les gens de plusieurs nations sans avoir besoin de traducteurs. Parfois, les traducteurs peuvent commettre des erreurs ou peuvent omettre d’évoquer certains points clés lorsqu’ils agissent en tant que médiateurs. Et dans d’autres cas, une mauvaise intention peut animer les traducteurs qui vont se mettre à déformer certains points clés de leur traduction. Dans tous les cas, il est essentiel que tous les savants de l’islam soient à mesure de discuter en plusieurs langues. Les savants musulmans doivent savoir utiliser les médias de masse et d’autres formes de technologie pour diffuser le message de l’islam et le coran dans tous les coins du monde.
En conclusion, il existe divers livres qui peuvent être utiles à ceux qui désirent avoir plus de détails et d’informations sur la vie de l’imam Ridha (as). L’un de ces livres est intitulé « Les débats historiques de l’imam Ridha (as) avec les adeptes des autres sectes et religions », un livre écrit par la grand Ayatollah Makarim Shirazi.